Fatigué, douleurs aux genoux, bref tous les voyants sont au verts
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http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010 ... e-jeu.htmlGaël Monfils, que s'est-il passé en début de match ?
C'était un début pas facile. J'étais un peu nerveux, fatigué et Benjamin a été très agressif sur ses jeux de service. Je n'ai pas su gérer les mieux. Ensuite, j'ai un peu de réussite, je me suis un peu étonné car je suis resté calme pour pouvoir gagner le premier set. Puis j'ai joué davantage sur ma confiance avec des choses plus simples. Ca marchait, ca ne marchait pas. Au final, je m'en sors un peu ric-rac. Mais j'ai gagné, c'est ce qui compte.
Vous semblez souffrir du genou ?
J'ai toujours une petite crainte en fin d'année. Je fais toujours attention à mes genoux parce que je sais qu'ils tirent toujours un peu plus en fin d'année. Certains appuis ne m'ont pas fait du bien. Mais cela fait partie de la saison.
Est-ce une victoire au mental ?
Franchement, je ne sais pas du tout comment j'ai fait pour gagner ce premier set. J'étais mené 4-0 (Ndlr : on lui dit 5-1 dans la salle), il y a longtemps que j'aurais balancé (sourires). Là, je ne sais pas ce qui s'est passé (sourires). En même temps, le public m'a aidé, cela m'a fait du bien, il était gentil. Je ne cache pas que trois ou quatre heures avant le match, je n'étais pas au top et je disais : je suis fatigué, j'ai un peu mal là, est-ce que je fais vraiment cet effort ? Cela ne s'embarque pas très bien, je m'en sors. C'est encore une expérience, une leçon. Peut-être qu'un jour sur un Grand Chelem, je serais fatigué et que je gagnerais une demie grâce à ce match à Bercy.
Pensez-vous à vous préserver avec la perspective de la Coupe Davis ?
Il y a du temps. Il y aura un peu de repos. On est à Bercy, on a un gros tournoi à jouer, c'est la fin de saison. Moins on se pollue la tête et mieux on arrive à finir la saison. Plus on calcule, plus on a de chances de se blesser. Nous avons un Masters 100 qui est important. J'ai dû plonger 1000 fois dans l'année. Si je dois plonger 99 fois pour gagner le tournoi, je le ferai. Je mets de la glace sur mon genou. Si j'ai mal encore demain, j'irai faire des radios. Si j'ai trop mal, je calculerai plus : peut-être que j'arrêterais de jouer le tournoi ou je prendrais le risque. Mais je pense à moi, le genou tient, j'ai confiance. Je suis un peu fatigué, mais c'est le jeu. Je vais essayer le plus de matches possibles à Bercy et cela m'apportera plus de confiance pour Belgrade. » - Recueilli par S.D., au POPB
L'année dernière c'était un peu pareil avec les genoux en moins.