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Forum consacré à la carrière tennistique de Gaël Monfils: Photos, news, matchs... tout!

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Messagede FandeMonfils » Mar Oct 13, 2009 21:34

Moi c'est plus le fait que Gaël lise des bouquins qui m'a surpris :lol: . Je ne l'imagine pas assis dans sa chambre en train de lire un livre sans rien faire d'autre, en silence.

Non plus sérieusement je suis tout à fait d'accord avec toi
mais même Gaël a loupé pratiquement tous les tournois sur terre qui est sa meilleure surface + un Grand Chelem
. J'ai lu des trucs hallucinants genre "Monfils ne mérite pas sa place". Ils rigolent ou quoi? Il a manqué la saison où il a le plus de chance d'engranger des points, les 3/4 de la tournée américaine, un Grand Chelem sans oublier sa blessure à l'Open d'Australie que je n'ai pas digérée et sans quoi on ne sait pas ce qu'il aurait fait! On ne peut pas sortir "avec tout ça il serait dans le top10" puisqu'on ne pourra jamais le prouver mais on peut fortement le penser.

C'est vrai qu'elle est pas mal l'interview surtout le moment où il confie qu'il n'a vu qu'un match de tennis et encore du circuit féminin :lol:. A chaque Roland on a le droit à plus de Monfils qu'aux autres moments de l'année. Pour le coup du trader, on verra si c'est encore valable. Je me demande s'il arrivera à se lever à 2h du mat' pour l'ouverture de la bourse de Hong-Kong ou je ne sais où alors qu'il n'arrive même pas à se réveiller pour s'inscrire à temps pour les doubles!
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Messagede Truc » Mer Oct 14, 2009 10:48

FandeMonfils a écrit:Moi c'est plus le fait que Gaël lise des bouquins qui m'a surpris :lol: . Je ne l'imagine pas assis dans sa chambre en train de lire un livre sans rien faire d'autre, en silence.
Il cite régulièrement la lecture dans ses loisirs, mais je dois dire que la première fois j'avais un peu sourcillé aussi parce que ça m'étonnait.
Le coup du trader et de la banque qui va l'aider à se former sur le sujet, ça sent l'influence de Chamagne, à mon avis. Mais c'est sympa qu'il s'intéresse à plein de choses, même si c'est sûrement très touche-à-tout et je me demande comment il peut tout faire en même temps, entre la musique, l'économie, le basket, le tennis, les jeux vidéo et puis tous ses potes, ses copines, ...
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Messagede Truc » Mer Oct 14, 2009 10:51

C'est le prétexte à poster quelques vieilles interviews où il mentionne qu'il lit. Sur le site de Roland-Garros il y a 2 ans (il aurait pu répondre à la question qu'il ne lisait pas, d'autres l'avaient fait):
Interview service-volée avec Gaël Monfils
mercredi 28 mai 2008 - Par Benjamin Adler

Votre film culte ?
“Remember the Titans” avec Denzel Washington.

Votre CD de référence ?
Pas un en particulier, j’écoute beaucoup de mixtapes de Rap et de Dance&Soul.

Votre lecture préférée ?
Je lis de tout, mais j’ai un faible pour les romans policiers.

Prix orange et prix citron ?
Franchement ils sont tous sympas, y’a pas de gros enc…

Votre équipe de football favorite ?
J’en ai plusieurs. J’aime bien le PSG, Arsenal et Chelsea.

Votre idole sportive ?

Michael Jordan.

Votre site web préféré ?

Orangeblog.fr, j’ai mon blog dessus, pseudo Sliderman.

Votre premier baiser ?
A 21 ans (il rigole, puis réfléchit)… Je dirais à 5 ans, en maternelle. J’avais une amoureuse mais je ne me souviens plus de son nom.

Votre ville préférée ?
Miami.

Votre rêve le plus fou ?

J’en ai 1000.

Votre plus belle victoire ?
Contre Marcos Baghdatis à l’Open d’Australie il y a deux ans.

Votre pire défaite ?
A Monte-Carlo contre Stepanek. Je m’étais blessé avant et je n’arrivais pas à courir.

http://2008.rolandgarros.com/fr_FR/news ... 09375.html
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Messagede Truc » Mer Oct 14, 2009 10:59

Et lilibel avait posté ça sur MTF pendant Roland-Garros 2008, c'était paru dans Tennis Mag+ - c'est pas texto, je crois qu'elle l'avait transcrit après l'avoir lu chez le marchand de journaux :P :
-Animal préféré?
Le chien.

-Couleurs préférées?
Bleu, vert et noir

-Quel autre sport favori à part le tennis?
Basket-ball

-Quels sont tes hobbies?
La lecture, les jeux vidéo, les séries TV (Dexter, Heroes, Lost, Smallville)

-Voiture préférée?
Aston Martin et Lamborghini

-La boisson préférée?
Fanta

-Nombre préféré?
15

- Plat préféré?
Les dombes de crevettes et le colombo de poulet (spécialité antillaise)

-Musique préférée?
Hip hop, R&NB, Rap

-Film préféré?
Le plus beau des combats

-Acteur préféré?
Denzel Washinton

-Actrice préférée?
Hayden Panettiere (Heroes) et Kristin Kruk (Smallville)

-Ville préférée?
Miami

-Défaut principal?
Le portable

-Qualité principale?
La générosité

-Le plus grand souvenir de ta carrière?
Match contre Hewitt au deuxieme tour de bercy en 2004

-Le plus mauvais?
Mon entorse a Madrid contre Hrbaty en 2006

-Ton rêve de tennis?
Devenir numéro un et gagner Roland-Garros

-Joueurs que tu admires le plus?
Tsonga, Gasquet

-Joueuse que tu admires le plus?
Dominika Cibulkova

-Si tu n'avais pas été joueur de tennis qu'aurais-tu fait?
Basketteur professionel

-La personne à qui tu tiens le plus?
Mes parents et mon frère

-si tu te retrouvais sur une ile déserte, qu'emporterais-tu?
Ma petite amie
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Re: Articles & Interviews

Messagede Truc » Sam Oct 31, 2009 15:10

Je viens de voir ça sur le site de Bercy, pour passer le temps:
L'interview parisienne avec... Gaël Monfils
Les champions connaissent-ils bien le BNP Paribas Masters et la ville de Paris ? Nous les avons testés avec un petit quizz amusant pour en savoir plus. Le plus Parisien de tous, Gaël Monfils, s'en sort plutôt bien malgré des questions corsées.

Quel monument parisien a été subtilisé en Egypte ?
Je ne sais pas. (L’obélisque place de la Concorde)

Quel monument fut érigé pour l’expo universelle de 1900 ?
La Tour Eiffel. 1 point

Où se disputait le tournoi couvert parisien avant qu’il soit au POPB ?
Dans la salle Pierre de Coubertin.

Qui est le premier Français à avoir remporté le BNPPM ?
Je sais, je sais. J’hésite. Je sais que Guy a gagné mais avant je sais pas donc je vais dire Guy Forget. (en 1991)

Contre qui avez-vous joué votre premier match à Bercy ?
Tomas Enqvist, je l’ai battu 1-6, 6-4, 6-3. Attendez, je connais mon tableau par cœur. En qualif, au premier tour j’ai joué Antony Dupuis, puis Nicolas Mahut et après dans le tableau Enqvist et Lleyton Hewitt. J’suis monstrueux. Contre Dupuis j’ai gagné 4-6, 6-3, 6-2 (score exact 4-6, 6-3, 6-4), et contre Mahut j’ai gagné 6-7, 6-3, 6-0 (score exact 6-7, 6-2, 6-0). Contre Lleyton j’ai perdu 6-3, 7-6, 7/4 (score exact 7/3) au tie break. Je me souviens même que j’ai perdu sur un coup droit…

Comment décrirais-tu tes émotions avant de jouer sur le central de Bercy ?
Je me sens bien car j’adore cette salle. Je suis souvent assez excité de rentrer sur le central. Ça me fait un effet bizarre. C’est différent de Roland-Garros. C’est le seul tournoi où vraiment je voyais souvent des matchs. Je jouais au mini tennis à Bercy. Je jouais au TC 12 Bercy. A Roland je suis chez moi mais à Bercy j’suis bien !

http://www.fft.fr/bnpparibasmasters/2009/?ID=5488
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Re: Articles & Interviews

Messagede Truc » Dim Nov 01, 2009 22:52

soulage de MTF vient de poster le scan de l'article sur Richard et Gaël paru dans l'Equipe Mag au moment de Metz:
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Re: Articles & Interviews

Messagede Truc » Dim Nov 15, 2009 11:38

Pour continuer dans le style des infos un peu futiles sur Gaël en dehors du court, il y avait aussi ce portrait dans Le Parisien l'année où il avait atteint la demie à Roland-Garros:
Gaël, mode d'emploi
Lionel Chami | 06.06.2008

VOUS DECOUVREZ seulement Gaël Monfils aujourd'hui? Il n'est jamais trop tard. Voici de quoi briller en société.

A quel âge a-t-il commencé le tennis ?
A 3 ans, en 1989. A Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), sur le court de l'hôpital où travaillait sa mère à l'époque. Les week-ends, il arrivait que Gaël et son père Rufin passent huit heures sur le terrain (pas forcément de rang !) durant la journée de travail de la maman, qui s'étalait de 13 à 21 heures.

Où a-t-il grandi ? D'abord dans le XIXe arrondissement de Paris, rue Compans dans le quartier de la place des Fêtes, puis à Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans un immeuble proche du stade municipal. Par la fenêtre de l'appartement, on apercevait des courts de tennis.

Est-il bon dans d'autres sports ? Il « kiffe » le basket. Petit, il a pensé faire du foot comme papa. Il y a deux ans, il a battu le champion du monde de paddle (forme de mini-tennis), après quelques heures de prise en main. Il adore le tennis de table, le karting mais a du mal à caser son mètre quatre-vingt-treize dans l'habitacle.

Que font ses parents ?
Sylvette est toujours infirmière, à Bobigny. Son père a été footballeur professionnel, milieu de terrain aux Girondins de Bordeaux en 1978 (deux matchs en L 1 avant d'être stoppé par une blessure), puis agent France Télécom. Aujourd'hui, il passe six mois de l'année en Guadeloupe.

Où habite-t-il ?
A Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à dix minutes à vélo de Roland-Garros. Un vaste deux-pièces de 85 m2. Résident suisse, Gaël est également tenu de passer du temps dans son logement situé à Nyon.

Qu'est-ce qu'il aime ? Adolescent, il adorait nager à la piscine David-d'Angers (XIXe) et disputer d'interminables parties de ping-pong chez ses parents. Aujourd'hui, il entraîne ses copains sous les paniers de basket au stade Jean-Bouin et à des matchs de tennis à Roland-Garros. A la télé, il est fan des dessins animés « Olive et Tom » et « l'Ecole des champions ». Côté sorties, sa bande fréquente le Bowling Montparnasse. Gaël se rend parfois au Murat, une brasserie non loin de son appartement. Quand il sort nuitamment, ses pas le conduisent régulièrement au Duplex, avenue Foch, ou au VIP Room sur les Champs-Elysées.

Avec quelles voitures roule-t-il ?
En Suisse, dans une petite Polo noire. A Paris, dans une Audi A5, noire également.

Quelle musique écoute-t-il ? En ce moment, il est à fond dans le rap américain. Stockée dans son iPod de 30 gigas, sa réserve de musique est estimée à quelque 400 CD.

Est-il facile à joindre sur son portable ?
Oui, dans la mesure où il ne se sépare jamais de son téléphone. Mais non, car il change régulièrement de numéro quand il juge que trop de gens en disposent.

http://www.leparisien.fr/sports/gael-mo ... 549026.php
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Re: Articles & Interviews

Messagede Truc » Dim Nov 15, 2009 11:42

Dans L'Equipe aujourd'hui, je le mets ici parce que c'est sur le thème des glissades en général:
Le roi de la glisse
Spécialiste des glissades tous azimuts, Gaël Monfils tire profit de qualités athlétiques hors du commun. Non sans risques.

MONFILS À PLAT VENTRE, Monfils sur les fesses, Monfils en grand écart, facial ou latéral : le zapping de la carrière du showman, si elle devait s'arrêter demain, ferait la part belle aux acrobaties loufoques et spectaculaires. On aurait pourtant juré que le temps du tennis hip-hop était révolu pour Gaël-la-glisse. Sous la houlette du rigide Roger Rasheed, le Sliderman des années Thierry Champion avait fait place à un défenseur toujours aussi efficace mais à l'équilibre plus stable. Vrai. Sauf que l'intéressé l'a reconnu en début de tournoi, la fatigue aidant, il se sent moins solide sur ses appuis. « Je tombe tout le temps parce que je n'ai pas assez de force dans tes jambes. En plus, la surface glisse un peu... » constatait-il dépité après son premier tour contre David Guez.
Vendredi, en quarts de finale contre Cilic, le roi de la glisse, qui brûle en moyenne quarante paires de chaussures par saison, avait offert au public de Bercy un récital de points conclus « à l'arrache », les quatre fers en l'air. Hier, sans doute parce que la vitesse de balle de Stepanek n'a rien de comparable avec les coups pétaradants du Croate, Monfils laissa peu de gomme sur le tapis du POPB.
Des postures de cascadeur
Coach Rasheed veillait au grain : « Une partie de mon boulot consiste à essayer de l'empêcher de glisser. Je ne sais pas si vous avez essayé de glisser sur dur mais c'est quasiment impossible. C'est presque unique, même si Djokovic est capable d'en faire aussi. Il y a la bonne glissade et la mauvaise. La bonne, c'est la glissade d'urgence. Quand il joue de manière vraiment offensive, Gaël fait peut-être une ou deux glissades dans un match, pas plus. »
En cette fin de saison où les organismes sont à bout, voir Monfils s'écarteler aux quatre coins du court a le don de faire trembler tout son clan. Stéphane Falchi, son kiné : « Il m'arrive d'avoir deux, trois gouttes de sueur, d'autant que Gaël a les muscles un peu lourds ces temps-ci. » Patrick Chamagne, son homme de confiance: « On sait qu'un jour ça risque de bloquer. Mais j'ai moins peur sur les grands écarts parce qu'il a une tonicité musculaire exceptionnelle. En revanche, sur ses envolées de basketteur, on ne sait jamais où il va retomber et lui non plus d'ailleurs... » Christophe Ceccaldi, kiné de l'équipe de France : « Le risque, c'est de chuter sur les poignets », comme cela lui est arrivé au tournoi du Queens, ce qui lui a coûté un forfait pour Wimbledon et deux mois d'arrêt... Mais Monfils est un joueur bubble-gum doté de qualités athlétiques hors du commun. « Il est capable de postures improbables dignes d'un cascadeur grâce à sa souplesse, s'émerveille Arnaud Di Pasquale. Mais ce qui m'impressionne, c'est sa coordination. Il peut toujours repartir chaque fois dans une direction opposée. Et puis, sans une ou deux roulades dans un match, il ne serait plus le même joueur. C'est toute son énergie. «
Stéphane Falchi, son kiné qui le suit â temps plein et répare la mécanique pendant 1 h 30 après chaque match (étirements, mobilisations, massages), va plus loin : « Gaël, c'est un ovni dans le tennis. Sa mobilité et son élasticité sont uniques. » À ces qualités naturelles, est venue se greffer la pratique régulière du basket et surtout du hip-hop. « C'est grâce à ça qu'il se fait rarement mal, insiste Ceccaldi. Il ne retombe jamais lourdement. » N'empêche, à le voir jouer les hommes caoutchouc sans ménagement sur la surface abrasive du POPB, ses proches pourraient craindre la cassure fatale. Philosophe, Patrick Chamagne dégage en touche : « Si vous voulez être tranquille, Gaël n'est pas le genre de joueur dont il faut s'occuper... »
Romain Lefèbvre

Je suis comme Chamagne et Ceccaldi sur ce point, ce sont surtout ses grands sauts qui me font peur et la réception sur le poignet parce que ce sont les seules réelles blessures que je l'ai vu avoir à cause de ces glissades (Madrid 2006 et le Queen's cette année).
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Messagede FandeMonfils » Dim Nov 15, 2009 14:05

Le Queen's c'est différent non, c'est une gamelle? Par contre celle de Madrid en 2006 est malheureusement célèbre. Au niveau des genoux (j'ai acheté le journal on voit donc les photos), il y a des positions qui doivent sérieusement les mettre à contribution, surtout quand il a les deux pieds tournés vers l'intérieur si n'importe qui essaye, il se bloque la rotule et prend 6 mois :lol: .
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Messagede Truc » Mar Nov 17, 2009 20:09

Voilà l'article de Bouin sur Jo et Gaël aujourd'hui dans l'Equipe dont FanDeMonfils parle dans l'autre thread:
Monfils, Tsonga, un cadeau du ciel

DIMANCHE SOIR, le très mesuré Jean-François Caujolle, directeur du Masters 1000 de Paris, grand lecteur de Sénèque, plus méditatif que démonstratif, tint à ajouter un post-scriptum à son bilan du tournoi énoncé en début d’après-midi. « Ce que je tiens à dire, insistait-il, c’est que pour moi, ces deux dernières années, le tournoi a trouvé une âme. » Son enthousiasme soudain détonnait avec son flegme habituel. Le POPB, objet trop souvent inanimé, aurait-il donc une âme ?
Entre la conférence de presse du début d’après-midi et cette profession de foi fervente, une finale s’était déroulée. Une finale entamée comme un pensum et conclue en feu d’artifice auquel ne manqua que le bouquet de la victoire. Transmutée de plomb en or par la vertu de Gaël Monfils. Oui, pour la deuxième année de suite, après Tsonga, un autre Français avait redonné vie à la belle endormie du tennis français.
Ils empoignent le public
Car, il ne faudrait pas l’oublier, le tournoi avait connu des heures chaudes avant eux. Après un début d’existence poussif au milieu des années 1980, il avait vécu des années fastes lors de la décennie suivante, quand le Masters, disputé à sa suite, avait été transféré de New York en Europe. C’était la fin des années Noah-Leconte-Forget en France, Becker-Edberg dans le monde. Leur avaient succédé Sampras et Agassi. Puis, malgré un certain Marat Safin, vainqueur à trois reprises, la belle s’était endormie. Un peu à cause d’un déménagement du Masters de l’autre côté de l’Atlantique, puis en Asie. Beaucoup par l’absence d’un héros national fédérateur. Ni Cédric Pioline, jamais à l’aise à Bercy, ni Sébastien Grosjean, pourtant vainqueur en 2001, n’avaient réussi à passionner les foules nationales. Pas plus que leur successeur, Richard Gasquet, malgré une demi-finale en 2007.
Pioline, Grosjean, Gasquet donnent dans la discrétion. Or, le tennis a ceci de particulier qu’il ne suffit pas de bien jouer pour être admiré. Unique sport individuel où les champions évoluent pendant des heures seuls sur scène face à leur public tout autant que face à leur adversaire, il fonctionne selon des règles très proches de celles de l’industrie du spectacle. Plus encore que gagner, il faut savoir émouvoir.
Dimanche, malgré sa défaite contre Djokovic, Monfils a ému les foules. Comme Tsonga l’avait fait en 2008. Car ces deux garçons possèdent une combinaison de qualités rare. On les sent capables de battre n’importe qui, n’importe comment. Ils dégagent une impression de puissance exceptionnelle. Leurs muscles saillent. Leur jeu est, au sens propre, « spectaculaire ». Ils ne frappent pas : ils cognent. Ils ne suent pas : ils dégoulinent. Ils ne sautent pas : ils bondissent. Les photographes se pressent au bord des courts où ils évoluent : pour un cliché réussi d’un joueur classique, les objectifs en captent dix ou vingt à chacun de leurs matches. Cerise sur le gâteau, Tsonga comme Monfils partagent leurs émotions. Loin du stéréotype des joueurs des années 1990 formatés par les psys en tout genre, isolés sous la visière de leur casquette, aussi gais que des fossoyeurs. Ils rient, ils gueulent, ils trouillent. Ils empoignent le public. Et on éprouve l’envie irrépressible de les soutenir.
Alors sans doute ne sont-ils pas encore des Mousquetaires invincibles, peut-être ne le deviendront-ils jamais. Mais ils redonnent au tennis masculin français l’élan qui lui manquait depuis la génération Noah-Leconte-Forget, celle de l’éclosion médiatique. Et, à qui est capable de rendre une âme au POPB, rien n’est impossible.
PHILIPPE BOUIN
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Re: Articles & Interviews

Messagede FandeMonfils » Mar Nov 17, 2009 21:27

Au fait Keijan a posté sur MTF un article de Roger sur Gaël, je le remets ici :
Nouvel invité sur Jeu Décisif : Roger Rasheed, le coach australien de Gaël Monfils. Il évoque son ici son histoire avec le récent finaliste du Masters 1000 à Paris-Bercy ainsi que sa vision du travail d'entraineur. Instructif.

« Je connais Gaël depuis qu'il est juniors. Je le regardais jouer avec les Tsonga, Gasquet et quelques autres de cette génération, parce que je sentais que ces joueurs étaient talentueux et donc des stars potentielles. Pour moi, ces gars avaient les capacités pour devenir des top 20 ou des top 10 et aller chercher des Grand Chelem. Et donc, j'ai vu Gaël, ce jeune joueur avec beaucoup d'énergie et de talent. Il était déjà très costaud et on voyait qu'il prenait beaucoup de plaisir à jouer. Il était déjà très spectaculaire également. Des signes qui ne trompent pas.

Quand j'ai commencé à travailler avec lui, c'était encore un joueur à l'état brut. Mon rôle a été de donner des formes à son jeu, à son talent. Cela a voulu dire aussi lui apprendre son métier en dehors du court, être un mentor en quelque sorte, jouer le rôle d'un deuxième père, lui apprendre les choses de la vie. En tennis, pas de mystère: ce que l'on fait loin du terrain à un rapport avec ce que l'on fait sur le court. C'était donc important de l'aider à grandir en tant que personne.

La principale qualité de Gaël est son respect pour les autres. Lorsqu'il m'a appelé pour me proposer de travailler avec lui, j'ai immédiatement senti ça. C'est formidable car cela facilite les choses de travailler avec quelqu'un de respectueux. Gaël, vous le savez, est un showman. Mais il a surtout mille idées en tête. Presque trop. Je lui ai dit : «on va devoir affiner, c'est ainsi que l'on va pouvoir perfectionner ton jeu.»

Gaël déborde de qualités et c'est une formidable matière avec laquelle je peux travailler. Il ne sera peut-être jamais numéro un, deux ou trois mondial mais on essaie de tendre vers ça. Il a en tout cas le potentiel pour remporter un titre du Grand Chelem. Mais il faut du temps pour que chaque pièce du puzzle se mette en place, trouver le bon mélange pour progresser.

Gaël est très à l'écoute. Il comprend ma philosophie. D'ailleurs il sait que je peux tout laisser tomber s'il ne me suit pas dans ma démarche. Le succès me passionne. Je veux que la personne dont je m'occupe atteigne son maximum. Chaque jour, je veux être meilleur ainsi que le joueur avec lequel je travaille. Mais cela ne veut pas dire que qu'il faille gommer la notion de plaisir.

Avec moi, de toute façon, il savait donc à quoi s'attendre. Je lui ai donné mes conditions. S'il avait dit non au bout d'un mois, cela aurait montré un manque de caractère de sa part. Et le fait qu'il n'était pas décidé à produire les efforts nécessaires. Si on n'avance pas dans le même sens, on n'y arrivera pas. Je ne suis pas le genre de type à faire des voyages sur le circuit juste pour l'accompagner. Dans ce cas, je préfère rester chez moi.

L'autre élément important, c'est la vie quotidienne. Il faut être «pro» chaque jour. Joueur de tennis est un métier. Les joueurs doivent prendre conscience qu'ils ont une chance formidable de faire ce job et qu'ils ne doivent pas laisser passer cette opportunité. Un jour, on a 18 ans. On se réveille le lendemain, on en a 26. Et là, c'est déjà presque fini. Si l'on n'a pas eu une attitude professionnelle, on a laissé passer sa chance....

Mon travail avec Gaël est un processus à long terme. Il sera sans doute meilleur à 25 ans qu'il ne l'est à 23. Concernant 2009, je regrette simplement que l'on n'ait pas pu faire une saison complète en raison de sa blessure au genou. Il a raté quatre Masters 1000 et un Grand Chelem, ce n'est pas rien. Si cela n'avait pas été le cas, je crois qu'il serait resté parmi les dix meilleurs joueurs du monde. Gaël est un joueur du top 10. Je ne le vois pas ailleurs...»
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Re: Articles & Interviews

Messagede Truc » Sam Nov 21, 2009 15:03

Le très bon article de Bernès dans L'Equipe:
Des racines et des îles
Guadeloupéen par son père, martiniquais par sa mère, Gaël Monfils est en tournée aux Antilles. Y a du sport et y a d’la joie !

LUNDI 16 NOVEMBRE, aéroport de Pointe-à-Pitre. Gaël Monfils est un homme-sandwich qui n’a rien à vendre. À l’arrière de son tee-shirt, on distingue très bien l’inscription « 971-972 » . Déception pour les groupies : non, raté, Monfils n’a pas fait imprimer son numéro de téléphone. « 971, numéro minéralogique de la Guadeloupe. 972, celui de la Martinique », évente-t-il. Mais oui, fallait y penser. Il fait demi-tour et, à l’avant, en plein sur les pectoraux, on lit « I am from Gwadanina ». « Gwada, c’est la Guadeloupe et Nina, ça vient de Madinina, l’autre nom de la Martinique », ajoute-t-il. Ce lundi 16 novembre, Gaël rentre chez les Monfils. Du côté de papa, on est de Petit-Bourg, à Basse-Terre. Le père, Rufin, est revenu vivre dans la maison de la grand-mère de Gaël. Du côté de maman, Gaël est de Saint-Joseph, village agricole de Martinique. Hier, Monfils devait justement passer d’une île à l’autre.
Comme Thierry Henry, Gaël Monfils a un père de Gwada, une maman de Nina et il est né en métropole. Made in Gwadanina, le numéro 2 français, treizième mondial, est aussi un « 75-93 ». Né à Paris, enfance dans le XIXe arrondissement, métro Place-des-Fêtes, puis adolescence à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Titi parisien, aujourd’hui résident suisse amoureux fou de Genève (si, si), Gaël Monfils descend avec nous dans ses racines antillaises.
« Mon premier souvenir, c’est moi à six ans, avec mes grosses lunettes, en train de jouer au tennis à Petit-Bourg. Tous les deux ou trois ans, on partait en congé avec mes parents. On faisait moitié-moitié entre Guadeloupe et Martinique. Quand j’étais enfant, j’étais défait de quitter Paris parce que j’allais manquer mes tournois. En plus, je n’aimais pas la bouffe d’ici : les fruits à pain, les bananes plantains-frites, les ignames, j’avais du mal. »
Et puis le temps a passé. Monfils a jeté ses grosses lunettes à la poubelle et il en a joué, des tournois. Le temps a passé et le voilà aujourd’hui la bouche pleine d’ignames, arrosés bien sûr d’Ordinaire, sa boisson fétiche fabriquée en Guadeloupe. Le temps peut bien passer mais, à chaque fin de saison, il revient ici, à la source. « Ma mère vit et travaille comme infirmière à Paris. Je passe donc moins fréquemment en Martinique qu’à Petit-Bourg, où mon père est revenu s’installer il y a deux ans et demi. Gwada, je la connais par coeur. »
Il descend toujours à l’auberge de la Vieille Tour au Gosier, chambre 81. Il loue sa voiture et la gare au moins une fois devant le Petit Creux. C’est là et nulle part ailleurs qu’il dévore les bokits, ces sandwiches créoles qui, foi et ventre de Monfils, « sont meilleurs qu’un McDo ou qu’un grec ». C’est dire si c’est bon.
Ici, tout le monde reconnaît Monfils Gaël. Le pompiste en grève de la station-service, la serveuse du McDo, la croupière du casino du Gosier, le plagiste, tous ont un mot gentil pour lui. Monfils est à l’aise là-dedans, tranquille comme Baptiste. Dans les rues de Petit-Bourg, dans celles de Pointe-à-Pitre, on change de trottoir pour lui serrer la pince. « On est “kontan” pour “twa”. Faut que t’insistes, faut que tu gagnes Roland-Garros. » « Ti male (garçon), on a tous regardé ta finale à Paris Bercy. Tu nous as fait plaisir. » Et ça n’arrête jamais.
Souvent, les compliments fusent en créole. Un problème ? Où ça un problème ? Gaël comprend et répond en créole. « Il a tout appris à l’oreille. Il écoutait, il reproduisait. Et il fait de moins en moins de fautes », félicite papa Rufin. À la maison, à Paris, le petit Gaël avait fait créole deuxième langue. « Quand mes parents n’étaient pas contents, ils grondaient en créole, rigole-t-il. Ça commençait en français et ça finissait en créole. Alors, à force, croyez-moi, vous commencez à progresser. »
« Il y a plein de jeunes Antillais qui n’ont jamais quitté leur île et qui ne pipent rien au créole, explique Ruddy, un ami de la famille. Parfois, à la télé, quand on le regarde jouer, on l’entend dire : “An Tchou Ay !” En créole, ça veut dire : “Allez !” On adore ! On dirait qu’il nous parle. »
Mais certains, pas nombreux, aiment chercher la petite bête. Nous y reviendrons à la fin du match. Là, nous sommes en plein foot, ce n’est pas le moment. Trente heures après avoir perdu contre Novak Djokovic en finale à Bercy, Gaël Monfils est en crampons et il fait des appels et des contre-appels sur la pelouse de l’Arsenal de Petit-Bourg. La fatigue d’une longue saison, d’un voyage de neuf heures, d’un décalage horaire de cinq heures avec changement brutal de climat (30° ici), ne le frôle même pas. Il court partout et plante le premier but après un grand pont et une frappe croisée.
Monfils jouera le match en entier (plus d’une heure). Absolument déraisonnable. « Normalement, c’est risque de blessure très élevé, dit Philippe Manicom, son ex-acupuncteur. Après un tournoi dur et avec du décalage horaire, ça peut finir avec les croisés (les ligaments du genou) bousillés. Mais Gaël n’est pas fait comme tout le monde. Moi, je l’ai vu jouer au basket avec une vilaine entorse de la cheville. »
Gaël, lui, ne voit pas le rapport. Il a oublié la fatigue, il dit qu’il s’amuse et qu’il a besoin de courir tous les jours. « À moins que ma copine me séquestre, je ne peux pas rester en place. Je suis un hyper, hyperactif. » Sa chérie, Oriane, n’étant pas là, il court.
De toute la semaine, Monfils Gaël n’arrêtera jamais. Du stade de foot au casino (soirée poker), du Tennis Club de Petit-Bourg (rencontre avec les enfants que Rufin entraîne ici à longueur d’année) à la plage (course en jet-ski), du plateau télé de RFO (invité du JT du soir) à l’école communale (discussion avec les élèves), jamais il ne s’est mis sur pause. Il faudrait l’ouvrir et regarder dedans comment ça se passe.
La défense centrale de Petit-Bourg, qui joue en Promotion Honneur, a souffert contre « coeur de Kényan », comme Monfils aime à se surnommer. Daryl, son jeune frère âgé de seize ans, marquera le deuxième et dernier but du match. Monfils frères - Arsenal Petit-Bourg 2-0. Sur le banc, Rufin, qui fut lui-même un très bon footeux, sentait bien que son anniversaire démarrait fort.
Ce lundi, Rufin fêtait ses cinquante et un ans. Après le foot, tout le monde finira chez lui et Dominique, sa compagne, et ce soir-là la nuit fermera très tard.
Heureux d’être là au beau milieu des cousins, des tatas, des musiciens, des tontons, des voisins, Gaël a depuis longtemps oublié l’interview du confrère de Radio Caraïbes. C’était juste après le match de foot. « Quel est le but de cette opération ? (…) Ne pensez-vous pas que vous pourriez rendre plus au peuple guadeloupéen ? (…) Vous êtes quand même un peu redevable, non ? » Voilà, en gros, pour les questions. Ç’a jeté un froid. « J’ai joué le même match l’an dernier et, comme vous n’étiez pas là, vous n’avez pas parlé d’opération, répondit Monfils. Je reviens juste chez mon père, je joue au foot avec des amis, point. Je ne veux pas donner qu’aux Antilles, c’est à tout le monde que je veux donner. »
Il existe pour une minorité de gens comme un malentendu avec les sportifs qui ont des racines ici. Parce que, c’est ce qui se dit, depuis Marie-José Pérec, Jocelyn Angloma ou Christine Arron, les champions d’origine antillaise ne courent plus ou ne jouent plus sur l’île. « Certaines personnes ne savent pas tout à fait comment se les approprier. Alors, ils leur font presque un procès en fausse “antillité” », regrette un vieux sage. « J’adore mes origines, j’en suis fier, mais je joue pour la France entière, clarifie Monfils. Que je gagne ou que je perde, c’est le Français qui joue. C’est pour ça qu’être le premier Antillais à réussir en tennis (Gianni Mina, d’origine guadeloupéenne, pourrait suivre), franchement, ça ne me parle pas. Est-ce qu’on demanderait à un mec qui vient de Corrèze ou de Charente s’il se sent redevable ? » Sûrement pas.
« 99,99999 % des Guadeloupéens n’attendent rien de Gaël, assure tonton Marius. Sauf qu’il gagne Roland-Garros et ça, c’est surtout pour lui. »
Les 0,00001 % seront contents d’apprendre que le Tennis Club de Petit-Bourg (un seul court exploitable actuellement) s’appellera bientôt le complexe Gaël-Monfils. Début des travaux d’ici à cinq mois. Sur les plans de l’architecte, il ya cinq courts, dont un avec gradins, un dojo, une piscine, un espace convivialité (la place XV, le nombre porte-bonheur de la famille Monfils) et, quelque part en évidence, une sculpture représentant le champion.
Petit-Bourg aura donc son club Gaël-Monfils, comme il a déjà sa salle d’escrime Laura-Flessel, elle aussi Petite-Bourgeoise. « C’est beau, s’émeut Gaël. J’aimerais que les terrains soient vite refaits pour les enfants et, s’il le faut, je mettrai la main à la poche. Mais je n’ai pas besoin qu’on dise que c’est moi qui le fais. Je voudrais juste que ça soit fait. »
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Messagede FandeMonfils » Sam Nov 28, 2009 19:32

Voilà l'article de l'Equipe Mag sur Gaël. Désolé c'est moi qui ai scanné donc c'est pas très bien cadré :wink:.

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Re: Articles & Interviews

Messagede Truc » Sam Nov 28, 2009 20:34

Formidable, merci beaucoup!

Super article, en effet! Il m'a trop fait rigoler par moments, quand il commentait ses matchs contre le mur notamment. Pauvre Sylvette.
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Re: Articles & Interviews

Messagede FandeMonfils » Sam Nov 28, 2009 21:05

Mon passage préféré c'est celui sur les poules "elles étaient vachement agressives. Il faut dire que je jouais au foot en leur shootant dedans" :lol:.

Quoique le coup du retard au JT est très fort aussi, avec lui il faut vraiment s'attendre à tout. On a beau le connaitre de mieux en mieux, c'est toujours impressionnant de voir son énérgie, il est infatigable. On a l'impression qu'il est souvent blessé mais en fait vu tout ce qu'il peut faire en une journée ça doit relever du miracle de le garder en état plus de trois jours !
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