GAËL MONFILS, j'imagine que la déception prédomine ...
GM : Non, pas tant que ça en fait. Même si je n'ai pas très bien débuté mon match, je ne me reproche pas grand-chose. J'ai donné tout ce que je pouvais. J'apprends, j'observe et aujourd'hui, il faut reconnaître que Richard était plus fort que moi.
Que vous a-t-il manqué pour vous imposer ?
GM : Tactiquement, Richard a vraiment su aborder la rencontre de la bonne manière en montant régulièrement au filet et en jouant haut lifté sur mon revers. Comme d'habitude, j'aurai peut-être dû être plus proche de ma ligne de fond et être plus agressif mais dans l'ensemble, je suis assez satisfait. Je pense que l'absence de coach a cependant pesé aujourd'hui. Il est toujours délicat de n'avoir personne pour vous conseiller avant un tel match.
Vous semblez vivre cette situation difficilement...
GM : Oui, c'est pesant. Je me sentais un peu seul. Il suffisait de voir mon box au bord du court, pratiquement vide, et le comparer avec celui de Richard, composé notamment de son coach, des membres du Team Lagardère et du capitaine de Coupe Davis. Ce n'était pas évident ! Alizé, mes amis étaient présents mais il me manquait le regard d'un coach pour me guider. J'espère trouver quelqu'un rapidement mais il faut que je prenne mon temps pour trouver la personne adéquate. Pour l'instant, ma réflexion n'a pas vraiment avancé.
Ce n'est jamais évident d'affronter un ami.
GM : En effet, ce n'est pas facile. En début de rencontre, notamment, j'avais du mal à exprimer mes émotions comme j'ai l'habitude de le faire. Je suis rentré sur le court avec un tout autre état d'esprit que contre Marcos Baghdatis. Ce n'était pas vraiment l'effet de la pression mais je n'étais pas vraiment là en début de match. J'avais du mal à mettre la machine en route. Par la suite, j'ai réussi à me libérer un peu plus.
Pensez-vous que Richard va se hisser en quart de finale ?
GM : Même si Robredo est solide, je le vois passer. J'aimerai sincèrement le voir affronter Federer en quart de finale.
Pensez-vous que votre bon parcours ici, notamment votre victoire face à Baghdatis, pourrait vous ouvrir les portes de l'équipe de France de Coupe Davis ?
GM : Non, je ne pense pas. L'année dernière, à la même époque, j'étais numéro un français, 31e au classement mondial et récent finaliste au tournoi de Doha et pourtant, je n'avais pas été sélectionné. Il n'y a donc pas de raison que ça soit différent. Je serai très honoré de défendre les couleurs de la France, mais je n'y crois pas trop.
Pensez-vous que votre côté "instable" joue contre vous ?
GM : Je crois que l'on a une mauvaise image de moi. Ce n'est pas parce que sur le terrain, j'exprime énormément mes émotions, que dans la vie, je suis un peu fun, que je suis forcément quelqu'un d'instable. Etre sans coach ne doit effectivement pas parler en ma faveur, mais je pense avoir démontré pas mal de choses cette semaine.
http://www.grandchelem.net/mon_weblog/2007/01/monfils_ou_gasq.html#moreMonfils ou Gasquet, faites le bon choix
L’heure n’est plus aux débats sans fin, aux promesses et aux coups tordus. Cette fois, camarade il va falloir choisir. Sur les courts australiens, un seul sortira vainqueur de ce troisième tour. D’un côté, Richard Gasquet, le chouchou des médias, le futur « futur numéro 1 mondial », le bon élève du tennis français, le petit accent méridional qui va bien. De l’autre, Gaël Monfils, le nouveau Yannick Noah, le showman capable de se blesser en fêtant un point, une certaine flamboyance à la française et une capacité étonnante à changer de coach régulièrement.
Entre les deux joueurs, quelques points communs en dehors de ce que la presse qualifie d’amitié. D’abord une même casaque, celle de l’écurie, pardon , du Team Lagardère. Ensuite, une Johnny Hallyday attitude, en effet Gasquet et Monfils résident tous les deux en Suisse. Certainement pour respirer le même air que Roger Federer. Sur le plan sportif, les deux joueurs français se sont rencontrés deux fois…et toujours à Metz. En 2004, Richard Gasquet avait battu Gaël Monfils (7-5, 6-1), ce dernier prenant sa revanche l’année suivante (7-5, 6-3). Evidemment, le Bittérois pointe à la 17e place du classement ATP, là où le Parisien ne décroche que la 59e place, mais Monfils a connu une saison 2006 particulièrement sombre avec un festival de blessures. Poussons plus loin le comparatif…sur le net. Pour Richard Gasquet, un site officiel des plus classiques (http://www.richardgasquet.net), mis à jour et fréquenté par de nombreux supporters. Un certain YannouPSG informe ainsi ses camarades que « si Richard ne gagne pas contre la Monf, je veux bien supporter l’OM jusqu’à la fin de ma vie ». Côté Gaël Monfils, un site plus flashy, quelques news mais un forum désert (http://www.gaelmonfils.com/). Un seul supporter, originalement baptisé FandeMonfils commente la victoire du Français face à Baghdatis : « Bravo Gaël, ce n'est peut-être pas du très grand tennis mais au moins tu as mis du coeur et ça a payé » Maintenant, tout cela va se régler à Melbourne, il y a évidemment un Français de trop dans cette ville.
Il a peut-être une chance d'être sélectionné en Coupe Davis pour le premier tour puisque Grosjean risque de ne pas être remis et PHM ne sera pas prêt.abdelle a écrit:On a l'impression que ça le gène un peu qu'il n'ai pas d'entraineur ... Sinon je le trouve bien pessimiste pour la CD même s'il faut reconnaitre qu'au classement ATP il y a d'autres joueurs avants lui donc prioritaire ... Dommage mais ce serra surement pour plus tard !
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