(Truc, ça se prononce pas Truc en vietnamien, plutôt un machin du genre Deuc. Mais ça s'écrit Truc, alors en France, tout le monde le prononce à la française. Moi la première.
Enfin, passons: )
Il y avait un article dans le Parisien aujourd'hui avant l'affreux-match-qu'on-va-tous-très-très-vite-oublier:
Gaël Monfils de retour sur terre
«IL CONNAIT vachement bien le tennis... même si j'ai déjà eu un meilleur classement que lui ! » Assis dans un fauteuil de cuir noir du salon des joueurs aux côtés d'Olivier Delaître, son entraîneur depuis début mars, Gaël Monfils, 20 ans, part dans un grand éclat de rire. Le Parisien, qui affronte aujourd'hui le Tchèque Stepanek au 1 e tour du tournoi de Monte-Carlo, n'a pourtant guère eu l'occasion de sourire ces derniers mois.
« Il ne m'apporte que des soucis ! », plaisante Delaître. S'il a remporté le challenger américain de Sunrise, l'ex-n o 1 français n'a en effet plus gagné le moindre match sur le circuit principal depuis sa victoire sur Baghdatis, en janvier, en Australie ! Mais Delaître, qui a déjà coaché Monfils chez les juniors, refuse de s'arrêter à ce triste bilan comptable. « Il ne faut pas oublier qu'avant notre collaboration, il avait passé un mois sans entraînement sérieux (NDLR : Monfils s'est séparé de son éphémère entraîneur, Pier Gauthier, au début de l'Open d'Australie), sans planning, sans structure », tempère l'ancien professionnel messin.
« J'assume et je ne regrette rien »
« Au bout de quinze jours aux Etats-Unis, il a logiquement accusé le coup mentalement et physiquement. Je ne m'inquiète pas du tout. Il a retrouvé les qualités qu'il avait il y a quelque temps. Maintenant, on va pouvoir passer à la phase de développement et amélioration. » La méthode de l'ex-joueur de Coupe Davis est simple : remettre dans le droit chemin un élève qui brille par son inconstance. Et a vu tous ses cadets (Djokovic, Murray...) avancer pendant qu'il faisait du surplace. Avant Monte-Carlo, Monfils - demi-finaliste à Rome et 8 e de finaliste à Roland-Garros l'an passé - a travaillé deux semaines sur terre battue à Sophia-Antipolis. « Il faut bien recadrer son travail, avoir une ligne conductrice, résume Delaître. Quand on n'a pas d'entraîneur, on part un peu dans tous les sens. J'essaie de modifier quelques points précis... mais c'est secret ! En tout cas, il ne peut pas y couper s'il veut entrer dans le top dix. » Les yeux grands ouverts derrière ses lentilles vertes, le n o 45 de l'ATP opine de la tête. « Olivier m'a apporté de la sérénité, plus de confiance en moi et je sais que je peux compter sur lui à 100 %, souffle-t-il. Après, je sais que pour être le meilleur, il faut travailler, bosser à l'entraînement, surveiller l'hygiène de vie, etc. En tout cas, je n'ai pas à effacer ce que j'ai vécu. J'assume et je ne regrette rien. Il faut toujours essayer pour voir... » Monfils a vu. Reste désormais à savoir s'il en a retenu les leçons.