Ils ont pas montré sa partie de tableau en entier mais Gaël aurait Roddick en 8es ( il a évité Murray) donc une vieille connaissance. Il est dans le quart de Roger. Et ça serait Wawrinka au 3e tour.
Bon ma mission remplie, je vais me coucher !
«Gaël Monfils, est-ce une victoire miraculeuse ?
C'est de la chance ou plutôt de la réussite. Cela n'arrive pas souvent et je suis très content de m'en être sorti. J'ai juste essayé de garder des pensées positives et je me suis dit qu'il n'était jamais facile de finir un match en Grand Chelem. Je me suis raccroché au fait qu'il pouvait craquer et j'ai réussi sans faire exprès (sourires)... Il tapait, il faisait des amorties, ça passait et il faut que cela s'arrête à un moment. Je ne l'ai jamais vu faire tout ça pendant 2h30. Dès que j'ai vu une petite ouverture mentale, j'ai essayé. Pendant tout le match, j'étais super calme. A 4-2 (au troisième set), j'ai essayé de lui mettre un peu plus de pression, je me suis encouragé davantage et cela a marché.
A quoi vous êtes-vous raccroché quand votre adversaire sert pour le match ?
Aux conseils du coach. Roger (Ndlr : Rasheed, son entraîneur) m'avait martelé avant le match de croire en moi et que Thiemo avait du mal à conclure ses matches et pouvait être un peu faible mentalement pour finir. Il m'avait dit que je pouvais revenir à tout moment dans le match. Et sur le court, il me le répétait tout le temps que c'était un match long.
Est-ce une victoire au mental ?
Au mental et au physique. Thiemo a craqué mentalement, il n'a pas réussi à finir le match et il a aussi craqué physiquement.
A 5-3 au troisième set, que se passe-t-il dans votre tête ?
Dans ma tête, c'était quitte ou double. J'ai eu un peu de chance. Je me suis dit que je suis contre le vent, je vais pouvoir jouer plus bombé, il va servir plus extérieur, je vais couvrir mes extérieurs, je me suis raccroché à des trucs simples comme jouer plus son coup droit et j'ai pensé qu'il allait forcer.
Comment expliquez-vous la perte du premier set ?
J'étais bien débuté et je me suis crispé. Je manque encore de match et la nervosité m'a rattrapée. Cela m'a rassuré de voir les scores des autres sur l'écran. J'ai vu que les autres têtes de série étaient en difficulté. Je me suis dit que je n'étais pas le seul à lutter. Je voyais Querrey et Fish en galère, Davydenko à un set partout. C'était chaud. Je ne suis pas le seul, tout le monde a lutté.
Physiquement, est-ce une victoire usante ?
C'est plus usant mentalement que physiquement. Trois sets ont été durs physiquement. Ensuite, c'était en dents de scie. A la fin du troisième et au quatrième set, c'était moins éprouvant et au début de la cinquième manche, ça allait. C'était difficile mentalement. Physiquement, je suis bien préparé et je pense que j'ai des réserves.
Est-ce une victoire symbolique de votre évolution mentale ? Auriez-vous gagné ce match l'an dernier par exemple ?
En fin d'année, peut-être. Ce serait facile de dire que je n'aurais pas gagné. Je n'en sais rien. Je me voyais déjà arriver en salle de presse et entendre : de Bakker, l'épouvantail de la Coupe Davis (sourires). Vous m'auriez saoulé avec ça (rires). » - Recueilli par S.D., à Melbourne
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