Monfils étourdi du genou
PAS DE TROISIÈME TITRE pour « la Monf », qui s’était aligné spécialement dans ce but en Afrique du Sud. La faute à un genou récalcitrant, qui le tourmente depuis plusieurs années. En plus d’une double tendinite, le gauche est atteint par la maladie d’Osgood-Schlatter : le tendon rotulien inflige des micro-traumatismes répétés provoquant l’apparition d’une excroissance osseuse. Le Français a fait le choix de faire avec. En effet, la période de repos nécessaire, tout comme l’option chirurgicale, pour une guérison est assez longue et l’amènerait à rester éloigné des courts un bon moment.
À l’origine hier de la mésaventure de l’élève de Roger Rasheed, qui n’avait pas accompagné son joueur cette semaine, l’étourderie de son staff. « Mon kiné a oublié de me strapper avant le match. Je pensais que ça irait quand même si je jouais sans », révélait-il. Mais à la fin du premier set, Monfils sentit sur deux accélérations que quelque chose n’allait pas. « À partir de là, c’était foutu, je ne pouvais rien faire. Dans ces cas-là, il ne reste plus qu’à sourire et garder une bonne attitude sur le court. » Le strapping administré par le kiné de l’ATP, qui a dû d’ailleurs s’y reprendre à trois reprises, n’a rien arrangé. Malgré tout, Monfils devrait pouvoir s’aligner à Rotterdam la semaine prochaine. « Normalement, ça devrait aller, je vais prendre des anti-inflammatoires. Et à l’avenir, je m’assurerai toujours que je suis bien strappé. » Et si le treizième mondial pouvait prévoir un pense-bête… – S. M.
Ensuite parce que là, on a atteint des sommets de mauvaise foi.Dans ces cas-là, il ne reste plus qu’à sourire et garder une bonne attitude sur le court.
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