Aller mon Gaël on y croit aller tu vas tout casser !!!
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Gaël, comment analysez-vous votre victoire contre Nicolas ?
Je fais un bon match solide du début à la fin. Je pense que je me suis bien concentré sur mon service. J'avais envie de bien servir, essayer de prendre vraiment le match en lui montrant que j'allais bien servir et lui mettre ainsi beaucoup de pression sur ses jeux de service. Je trouve que je l'ai bien fait. J'ai fait beaucoup de décalages coup droit pour ne pas trop le laisser faire des chips et dès que je pensais qu'il allait monter, je jouais simple. Je pense que j'ai bien réussi mon match tactiquement du début à la fin.
Rester très concentré du début à la fin, c'est votre satisfaction du match ?
Le service plutôt. J'ai été constant. Après, être concentré du début à la fin c'est normal.
Au début du premier match, vous disiez être un peu nerveux. Est-ce toujours le cas ?
Aujourd'hui un peu moins déjà mais toujours un petit peu, forcément. Ce n'est jamais facile de vouloir bien faire. Je me suis senti un petit mieux en gagnant le premier match. Cela va un peu mieux avec cette victoire mais je reste un petit peu nerveux.
En termes d'intensité, cela doit demander énormément de rester bien dans le match ?
Oui c'est différent on va dire. Un peu plus dur mais pour l'instant cela me réussit bien.
Nicolas était impressionné par votre concentration...
C'est gentil. Comme je l'ai dit, je me suis bien senti du début à la fin. J'avais envie de lui mettre la pression sur ses jeux de retour. Au service, j'ai essayé de jouer point par point. J'ai réussi à être solide sur chaque point, ne rien lui donner même s'il menait 40-0. Essayer d'être bien de bout en bout.
Vous dégagez une sorte de force tranquille...
Si vous le dites (sourire). J'essaye de faire au mieux. Je me sens bien et j'essaye de jouer chaque point. Si cela dégage une force tranquille alors c'est sympa.
Nicolas était aussi bluffé par le fait que vous n'avez pas eu de trous de concentration. C'est quelque chose contre lequel vous luttez ?
Je ne lutte pas. Je fais. Sur mes deux matchs, du premier au dernier point, je me bats sur chaque point. Il n'y a pas de lutte. Je le ressens normalement. Je ne me pose pas la question. Je me sens bien, c'est tout.
Avez-vous pris du plaisir sur le court aujourd'hui ?
Oui. Une certaine forme de plaisir. J'étais bien. Quand on arrive à mettre sa tactique en place et bien se sentir en même temps, cela fait plaisir. Assez souvent il y a un petit truc qui ne marche pas trop. Aujourd'hui cela n'a pas été trop le cas donc c'est cool.
Engagée avec les Guadeloupéens sur la mini-Coupe Davis, face aux Métropolitains et aux Canadiens, à partir de ce dimanche au Gosier, Maélie Monfils confie ses rêves de joueuse pro, aux côtés de son papa, Rufin.
Dans la famille Monfils, Gaël ne sera finalement pas le seul à jouer la Coupe Davis. Du haut de ses 11 ans, Maélie, sa petite soeur, compte bien aussi soulever le précieux Saladier d'argent, sous les couleurs de la Guadeloupe. Face aux Métropolitains et aux Canadiens, également en lice sur cette « Karukera kids cup » , la pensionnaire du club de Petit-Bourg veut se faire remarquer, dès demain, sur les courts de la Ligue à Bas-du-Fort. « C'est super car ici, d'habitude, on rencontre toujours les mêmes adversaires. Ça va nous changer! »
« IL M'A DONNÉ L'ENVIE »
Une raquette entre les mains depuis l'âge de 3 ans, Maélie se souvient bien qui l'a initiée à la petite balle jaune. Un certain... « Au début, quand on vivait encore en Métropole, il me faisait jouer. C'est lui qui m'a donné envie de continuer, glisse la jeune championne. Maintenant, je veux tout faire pour devenir pro, comme mon frère. » Mais avant de réaliser ses rêves d'enfant, Maélie sait le long parcours qui lui reste à parcourir. Sur quels aspects doit-elle encore progresser ? « Sur tout! Pour espèrer, peut-être, dans un an, retourner en Métropole. »
En attendant, la joueuse au coup droit de feu suit encore les conseils de son coach de père. « Elle a beaucoup de qualités et beaucoup de défauts. Elle est très physique, bouge bien, mais elle s'endort un peu des fois! Y'a du boulot, mais c'est ça la jeunesse, rigole Rufin Monfils, venu vivre en Guadeloupe il y a sept ans. Je ne suis pas devin sur son avenir, mais je fais le travail pour que ça aille dans le bon sens en tout cas. Après, dans la vie... »
VISITE DE GAËL À SON ENTRAÎNEMENT
S'il ne veut pas encore mettre trop de pression sur les épaules de sa fille, Rufin se veut bien plus exigeant envers Gaël, pour son grand rendez-vous des 4, 5 et 6 mars (1er tour face au Canada). « Bien sûr qu'il jouera en simple, prophétise-t-il. J'attends qu'il gagne ses matches et ses copains doivent suivre. Je leur dis : « Ne venez pas en Guadeloupe pour déconner! » (rires) Malgré la pression, en tant qu'enfant du pays, je sais que Gaël va assurer. Il donnera tout pour la France. »
Étonnamment, sa première supportrice, aussi, en est convaincue. Lui aurait-elle même glissé un conseil de petite-soeur mercredi, lorsqu'il est venu la voir s'entraîner à Petit-Bourg ? « Ah non, pas besoin! Je sais qu'il va gagner, avec le soutien de tout le monde » , insiste Maélie, inconditionnelle de Serena Williams. Quant à son idole chez les hommes... On vous laisse deviner.
Vainqueur tranquille (6-3, 6-4) de Federico Delbonis mercredi en huitième de finale d'Indian Wells, Gaël Monfils se prépare à affronter ce jeudi Milos Raonic, son bourreau à l'Open d'Australie.
Vite fait, bien fait. C’est le mot d’ordre de Gaël Monfils depuis trois matches. Solide sur sa ligne, fidèle à son plan de jeu et appliqué au service, le Français a encore gagné en deux sets (6-3, 6-4), toujours contre un gaucher mais cette fois argentin, Federico Delbonis. Face au tombeur d’Andy Murray, le 16e mondial a contrôlé tout le match malgré un débreak à 2-1 au deuxième set. «J’avais des bonnes frappes des deux côtés, je me déplaçais bien, j’arrivais à trouver le bon tempo. J’étais bien, j’ai fait un match solide, a analysé «LaMonf», très décontracté et bien dans son sujet. Je suis bien rentré dans le match. Comme il est gaucher, j’ai mis un peu plus de slice sur mon service pour passer plus de premières (71% avec tout de même un ace à 217 km/h pour conclure le premier set ). Je voulais m’appuyer sur un bon pourcentage de premières, je crois que je l’ai bien fait. Du fond, j’ai été agressif. Au deuxième set, il tapait un peu plus fort, il jouait un peu plus bombé, il m’a bien fait reculer mais je suis resté agressif.»
Juste après sa victoire en huitièmes, il avait déjà l’esprit tourné vers son prochain adversaire : Milos Raonic. Battu (6-3, 3-6, 6-3, 6-4) en quart de finale à l’Open d’Australie, il a prévu une autre tactique pour contrer le Canadien. À Melbourne, il s’était concentré sur le retour. À Indian Wells, il veut s’appuyer sur son service. «Je vais essayer de prendre le problème différemment : être solide sur mes jeux de service et on verra sur le sien. A Melbourne, je n’étais pas satisfait de mon pourcentage de premières (61%, 14 aces), ça m’avait mis un peu dedans. Milos retourne mieux. Je l’ai regardé contre Berdych (victoire 6-4, 7-6 (7)), il a vraiment cherché le décalage coup droit sur deuxième balle et à être vraiment agressif. Quand on veut trop kicker sur deuxième balle, il prend le long de ligne. Je trouve qu’il met beaucoup de pression sur les deuxièmes balles, ça va être important de trouver un bon tempo avec mon service et alterner entre des grosses premières et des grosses premières-deuxièmes en kick ou en slice. Ça va être le gros moteur du match.»
Il veut donc être solide sur sa mise en jeu pour mettre la pression sur le 14e mondial : «S’il se tend, tu grattes un ou deux points.» Gaël Monfils est l’affût.
Le Français doit sa qualification pour les quarts de finale (il y affronte aujourd'hui Kei Nishikori) à la constance et la qualité de sa concentration. La chasse au gaspi se poursuit.
Cette fois, on ne pourra pas reprocher à Gaël Monfils de ne pas mettre ses actes en conformité avec ses paroles. Lors de l’arrivée à ses côtés de Mikaël Tillström, en octobre dernier, le Français avait assuré vouloir rechercher cette régularité dans les résultats qui lui a si souvent fait défaut. Depuis le 1er janvier, si l’on excepte un premier tour à Montpellier («Un tournoi qu’il n’aurait pas dû jouer», selon Tillström), sa feuille de route confirme ses déclarations d’intention : quart de finale à Melbourne, finale à Rotterdam, succès en Coupe Davis, quart de finale à Indian Wells. Mardi soir, sur le central, de Crandon Park, il a déjà fait aussi bien en éliminant Grigor Dimitrov en trois sets (6-7, 6-3, 6-3). «La clé, c’est la qualité de sa concentration, explique le coach. Il ne connaît plus ces trous d’air qui lui faisaient perdre le fil d’un match et céder bêtement trois ou quatre jeux de suite.» Mardi soir, contre un Dimitrov qui tentait une nouvelle façon de le contrer, Monfils a aussi montré qu’il savait trouver tout seul les parades : «Grigor a plus cherché à me faire courir qu’à me mettre des points gagnants. J’ai dû changer ma tactique pour faire des changements de rythme, jouer plus bombé pour le déstabiliser.» La fin, heureuse, justifia ces moyens.
Tillström n’en est que plus comblé : «Désormais, Gaël joue chaque point à fond. Mon rôle n’est pas de lui apprendre à jouer. Plutôt de lui rappeler de quelle manière il est performant. En ce moment, on voit qu’il est heureux. J’aime beaucoup son «cycle» pendant un tournoi. Il se concentre, fait tout pour gagner en deux set, va aux soins, se relaxe, travaille des détails pendant le jour «off», se reconcentre, etc. Il switche très bien entre concentration et moments de détente.»
Lorsque ses planètes sont alignées, nul n’ignore que Monfils peut envoyer du lourd. Service et coup droit sont alors aux premières loges. «Sur son service, l’objectif est très simple: le gagner en courant le moins possible, dit Tillström. Ce qui signifie : ace ou service gagnant ou point gagné en deux ou trois frappes. Quant à son coup droit, il est si lourd que c’est impensable de ne pas davantage l’utiliser. Bien sûr qu’on travaille ça à l’entraînement. Ce que je vois me rassure : Gaël fait les bons choix de plus en plus souvent. On est sur la bonne voie. Et la terre battue n’a pas encore commencé…»
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