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Forum consacré à la carrière tennistique de Gaël Monfils: Photos, news, matchs... tout!

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Messagede bestennis » Jeu Nov 12, 2015 21:21

Aller mon Gaël on y croit aller tu vas tout casser !!!
http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites ... ons/606939
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Messagede FandeMonfils » Ven Nov 13, 2015 17:57

Cet article résume bien Gaël: volontaire, travailleur mais très mal organisé et pas assez rigoureux sur la récupération ou la diététique.. Le jour où il corrige ça il sera très fort mais en a t-il encore l'envie?
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Messagede bestennis » Dim Nov 22, 2015 12:13

J'pense qu'il est un peu perdu mentalement ...
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Messagede Cachou » Mer Déc 23, 2015 14:34

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Messagede FandeMonfils » Mer Déc 23, 2015 17:18

Oui je l'ai retweeté, je le trouve assez bien résumé même s'ils n'ont pas le temps de souligner tout ce que nous nous voyons comme évolution chez Gaël. La dernière année était inquiétante à mon sens parce qu'elle dégageait une sorte de lassitude, de manque d'envie chez Gaël que je n'avais pas senti les autres années. J'espère qu'il saura repartir pour 2016
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Messagede FandeMonfils » Jeu Jan 21, 2016 00:38

Au passage, Gaël interrogé quand à savoir s'il a été approché pour truquer un match a réussi à sortir "Vous savez il faut déjà me trouver et vu que je suis difficile à joindre...." :lol: Il est trop fort, c'est le Gaël qu'on aime!
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Messagede ArThUr » Jeu Jan 21, 2016 22:05

Mythique, du grand Gaël :D !
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Messagede FandeMonfils » Jeu Jan 21, 2016 23:44

Au passage, toujours dans l'Equipe, il y avait une interview de Gilles sur la tactique. Et c'est marrant puisque lorsqu'on lui demande s'il discute avec d'autres joueurs pour savoir comment battre untel ou untel il dit qu'l préfère parler avec ceux qui ont un jeu proche du sien. Donc il parle avec .. Gaël! Qui l'a notamment aidé contre Ferrer. Et il le cite aussi plus tard dans l'interview ! Il n'apprécie pas lorsqu'il bat des joueurs à la régulière et que ceux-ci se mettent à juste balancer des missiles sans jouer en prenant pour exemple... Gaël. Sachant que Gilles le bat à chaque fois je n'aurais pas pensé qu'il pouvait être frustré contre Gaël mais c'est bon à savoir :lol:
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Messagede FandeMonfils » Jeu Jan 21, 2016 23:48

Après son match face à Nico : http://tennisactu.net/news-interview-ga ... 50029.html
Gaël, comment analysez-vous votre victoire contre Nicolas ?

Je fais un bon match solide du début à la fin. Je pense que je me suis bien concentré sur mon service. J'avais envie de bien servir, essayer de prendre vraiment le match en lui montrant que j'allais bien servir et lui mettre ainsi beaucoup de pression sur ses jeux de service. Je trouve que je l'ai bien fait. J'ai fait beaucoup de décalages coup droit pour ne pas trop le laisser faire des chips et dès que je pensais qu'il allait monter, je jouais simple. Je pense que j'ai bien réussi mon match tactiquement du début à la fin.



Rester très concentré du début à la fin, c'est votre satisfaction du match ?

Le service plutôt. J'ai été constant. Après, être concentré du début à la fin c'est normal.



Au début du premier match, vous disiez être un peu nerveux. Est-ce toujours le cas ?

Aujourd'hui un peu moins déjà mais toujours un petit peu, forcément. Ce n'est jamais facile de vouloir bien faire. Je me suis senti un petit mieux en gagnant le premier match. Cela va un peu mieux avec cette victoire mais je reste un petit peu nerveux.



En termes d'intensité, cela doit demander énormément de rester bien dans le match ?


Oui c'est différent on va dire. Un peu plus dur mais pour l'instant cela me réussit bien.



Nicolas était impressionné par votre concentration...

C'est gentil. Comme je l'ai dit, je me suis bien senti du début à la fin. J'avais envie de lui mettre la pression sur ses jeux de retour. Au service, j'ai essayé de jouer point par point. J'ai réussi à être solide sur chaque point, ne rien lui donner même s'il menait 40-0. Essayer d'être bien de bout en bout.



Vous dégagez une sorte de force tranquille...

Si vous le dites (sourire). J'essaye de faire au mieux. Je me sens bien et j'essaye de jouer chaque point. Si cela dégage une force tranquille alors c'est sympa.



Nicolas était aussi bluffé par le fait que vous n'avez pas eu de trous de concentration. C'est quelque chose contre lequel vous luttez ?


Je ne lutte pas. Je fais. Sur mes deux matchs, du premier au dernier point, je me bats sur chaque point. Il n'y a pas de lutte. Je le ressens normalement. Je ne me pose pas la question. Je me sens bien, c'est tout.



Avez-vous pris du plaisir sur le court aujourd'hui ?

Oui. Une certaine forme de plaisir. J'étais bien. Quand on arrive à mettre sa tactique en place et bien se sentir en même temps, cela fait plaisir. Assez souvent il y a un petit truc qui ne marche pas trop. Aujourd'hui cela n'a pas été trop le cas donc c'est cool.
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Re: Coupe Davis 2016

Messagede bestennis » Sam Fév 20, 2016 18:57

Edit FdM: C'est une retranscription d'un article de l'Equipe, c'est donc plus approprié de le mettre ici :

Peut etre des reponses pour toi FDM :
EN BREF
55 ans.Né le 18 mai 1960à Sedan.JOUEURN° 3 ATP en 1986.PALMARÈS : 23 titres (record français)dont Roland-Garros en 1983.CAPITANAT De 1991 à 1992, Coupe Davis (vainqueur en 1991 contre les États-Unis).De 1995 à 1998, Coupe Davis (vainqueur en 1996 contre la Suède).A également remporté la Fed Cup en 1997.

Le début de l’ère Noah III approche (*). Et le nouveau capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis a vraiment hâte. Que les nombreuses polémiques – l’éviction de Clément, le coût du voyage en Guadeloupe, les critiques de Monfils, les scandales à la FFT – qui se sont enchaînées depuis sa nomination fin septembre s’effacent (pour un temps ?) et laissent place à la sueur, aux rigolades, aux échanges sur des courts et autour. Jeudi, six jours avant le départ pour le stage de préparation à la rencontre contre le Canada (4-6 mars à Baie-Mahault), Yannick Noah nous a donné rendez-vous au cœur de son royaume, à Roland-Garros. Là où il a vécu, il y a presque quarante ans. Là où sa légende est née. Face aux portes fermées, c’est non loin de là, chez son ami, l’ancien joueur de rugby Denis Charvet, que nous l’avons accompagné.

Les retrouvailles entre les deux copains débutent par un débat sur le cas Aurier. Tandis que le désormais consultant pour RMC pronostique la réintégration du footballeur parisien, lors du match retour contre Chelsea, Noah, voix douce qui s’élève dans de grands éclats de rire, relativise la gravité des faits et s’apitoie sur le sort du jeune joueur. «Il doit être tellement mal… En tout cas, ça va servir de leçon à toute une génération de sportifs.» Il était ensuite temps pour le capitaine de cinquante-cinq ans de parler de tennis. D’ambitions, de travail et d’une génération qu’il rêve de conduire au titre .

Mahut : «Une belle équipe "

«Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours de rejoindre la Guadeloupe ?
L’adrénaline commence à monter, je sens que ça approche. C’est marrant, ce sont des sensations que je n’avais pas ressenties depuis longtemps. Là, je viens de parler à Gilles (Simon). Ça y est, ça devient une réalité. On part mercredi. Et je suis prêt. Prêt aussi à m’adapter à la situation. On sort d’une période pas terrible : Jo (-Wilfried Tsonga) n’a pas super bien joué dernièrement…

Ça vous inquiète ?
Pas forcément. De toute façon, tu prends l’équipe comme elle est et après, tu bosses. Parfois, des gars débarquent avec deux victoires en tournoi et dix matches dans les pattes, et du coup, ils ont surtout besoin de récupérer. Là, c’est différent. Pas mal de joueurs – Gaël (Monfils), Jo et Gilles – arrivent avec très peu de matches. Donc, on va pouvoir travailler. Et j’aime bien ça (grand sourire).

Cette liste a-t-elle été dure à composer ?
Non, ça n’a pas été dur. La question, c’était de savoir qui je prenais comme remplaçant de double. Là, il y a eu une vraie réflexion. Comme les niveaux de nos joueurs de double sont très proches, il y a des pour et des contre pour chaque candidat. Comme toujours, j’ai, en priorité, envisagé les conditions de l’environnement : j’ai choisi Roger-Vasselin pour son aisance sur terre battue et parce qu’il peut évoluer des deux côtés, même si Mahut fait un très, très bon début de saison.

Yannick Noah est impatient de retrouver l'équipe de France de Coupe Davis. (Bernard Papon/L'Equipe
«MOI, JE SUIS DANS LE JEU»
Dans son édition de mercredi, le Canard enchaîné a publié des extraits de correspondances entre Jean Gachassin, le président de la FFT, et Bernard Giudicelli, secrétaire général, révélant plusieurs manquements éthiques (*) du premier cité. Interrogé sur le sujet, Yannick Noah répond dans un soupir : «Moi, je suis dans le jeu. C'est ça qui m'intéresse.» Avant d'ajouter avec le sourire?: «Sinon, avec le temps, je me serais déjà engagé à la Fédé.» Plus sérieux?: «Forcément, je suis ces histoires. J'ai un très bon contact avec Jeannot parce que je l'ai connu en tant qu'ancien, j'ai une affection pour lui. Mais ce qui se dit là, c'est grave. Avant de me faire un jugement, j'attends d'avoir la confirmation parce qu'il faut avoir toutes les informations.»(*) Frais de bouches exorbitants, revente de places de Roland-Garros à des amis, état d'ébriété dans l'exercice de ses fonctions...

Ça n’a pas changé la donne ?
On suit les joueurs depuis des mois et forcément, quand un joueur fait demie en simple et gagne le double (à Rotterdam) la semaine qui précède ma décision, ça remet pas mal de choses en question. Mais je n’ai pas pris cette décision à la légère. C’est important pour l’équipe et pour le joueur. Il faut que ce soit assez clair dans sa tête, tout en sachant que tu ne peux pas effacer sa déception. C’est un choix que j’assume. Et maintenant, on fonce !

Avez-vous été tenté de sanctionner Monfils pour ses propos ?
Oui, j’ai été tenté. Ses propos ont touché l’équipe. Et quand tu touches l’équipe, tu touches quelque chose qui est sacré.

Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?
On a eu une discussion très constructive : je lui ai dit ce que je ressentais, je pense qu’il a vraiment compris. Et puis, on n’a pas encore eu la possibilité d’organiser notre plan de travail et notre mode de fonctionnement. On va le faire pendant le stage. Faire partie de l’équipe de France, ça doit être en toi toute l’année. Il faut que ça rentre. En passant dix jours ensemble, c’est bien, on va avoir le temps. Une fois que ces jours de stage seront passés, si quelqu’un sort de cet état d’esprit, ce sera différent…

Contre le Canada, vous savez déjà qui vous ferez jouer ?
Attendez, vous m’en demandez beaucoup ! Le stage est essentiel pour moi. La qualité des entraînements, les matches, l’état moral des joueurs… Un gars qui n’est pas bien pendant toute la semaine d’entraînement ne peut pas être bien le jour du match. On va voir. Il y a pas mal d’incertitudes sur la forme physique des uns et des autres. C’est pour ça que c’est vraiment bien d’avoir une longue période de stage.

Que pensez-vous de cette équipe du Canada ?
C’est une bonne équipe. Avec un point d’interrogation, un peu le même que nous : quel est l’état physique des uns et des autres ? Ils ont de bons joueurs mais nous aussi.

Milos Raonic sort d’une demi-finale à l’Open d’Australie ; son niveau impressionne. Avez-vous les solutions pour le battre ?
Je ne pense qu’à ça, j’ai regardé tous ses matches. On a suivi son jeu de près. C’est un joueur atypique. Contre lui, tu tapes très, très peu de balles ; les échanges sont courts. Il y a deux, trois, quatre occasions, pas plus ; et sur ces occasions, il faut être prêt. Et s’attendre à un match de sprinteur plutôt qu’à un match de marathonien. Ce n’est pas Ferrer, quoi ! On a déjà les ateliers de travail, on sait comment se préparer. Mais il faut aussi se préparer pour le double, qui est souvent très important.
«Je ne sens pas autour de l'équipe quelque chose de beau et de fort. En fait, les gens n'y croient plus»
Depuis votre nomination, les polémiques se sont enchaînées…
Oui, de toute façon, quand on entre dans une équipe, un groupe ou même une entreprise qui perd, il y a une mauvaise dynamique. Avec Cédric (Pioline) et “Lolo” (Loïc Courteau, membres de son staff), on s’est vus plusieurs fois et on a fait un état des lieux. On s’est demandé pourquoi ça ne fonctionnait pas. Une des choses qui ne fonctionnent pas – et c’est mérité quelque part, parce qu’on récolte ce que l’on sème –, c’est qu’il y a quelque chose de négatif qui tourne autour de l’équipe de France de tennis aujourd’hui. Alors, maintenant, il faut envoyer un peu de sourire, de la forme, de la patate ! Et ça nous reviendra. Une fois que tout le monde est ensemble, ça devient plus simple de recréer une bonne dynamique.

Comment expliquez-vous ce désamour envers cette génération trop vite surnommée “Les nouveaux Mousquetaires” ?
C’est plus subtil que “désamour” : il y a des gens qui adorent Gaël, d’autres qui préfèrent Jo, d’autres qui aiment bien Gilles, d’autres Richard… Mais, oui, je ne sens pas autour de l’équipe quelque chose de beau et de fort. En fait, les gens n’y croient plus. Parce qu’il y a eu des matches moyens, des contre-performances, des réactions malheureuses… Et ça va au-delà de l’équipe. Je parle de la Fédé aussi. La dernière en date, c’est la façon dont le changement de capitaine a été fait. Ça aurait pu mieux se passer. On ne peut pas refaire l’histoire, mais tout ça fait que l’ambiance est un peu plombée.

Vous dites que, depuis des années, le fonctionnement en Coupe Davis ne va pas. Qu’est-ce qui ne va pas ?
En vous répondant, je vais forcément godiller. J’ai envie de dire des choses, mais d’un autre côté, ce qui est dans le vestiaire doit rester dans le vestiaire. Disons que, selon moi, lorsqu’on est au service de l’équipe, c’est très compliqué de faire ce que l’on veut. Les joueurs qui ont la décision, ça ne fonctionne jamais. C’est pour cela qu’il y a un capitaine. Si le joueur décide de tout, lorsqu’il se retrouve sur le court, il se retrouve tout seul. Et sans généraliser, j’ai senti sur certains matches que c’est ça qui se passait. Là où ce problème, latent depuis quelques années, s’est révélé, c’est lors de notre dernier match de double (perdu contre la Grande-Bretagne, en juillet 2015). On a vu qu’il y avait vraiment quelque chose de profond. Ce n’est pas juste le fait que Jo et Mahut ne communiquent pas. C’est qu’ils n’arrivent plus à communiquer ! Et ça, ça vient de plein de choses : du passé, d’un manque de communication général, d’un manque de décisions… C’est très important que chacun s’exprime, mais à un moment, une décision doit être prise, pour l’intérêt commun, et ensuite, on fonce. Ça, il me semble que ça a manqué.

«En 1996, on gagne avec une équipe bien moins forte que celle qu'on a aujourd'hui.» (Bernard Papon/L'Equipe
Quelles décisions ? Assumer clairement qui joue le simple et qui joue le double ?
Oui. Il y a pas mal de choses que je n’ai pas comprises dans certains choix, dans certaines attitudes. Et j’ai vu beaucoup d’attitudes qui n’étaient pas des attitudes de vainqueur. Je crois, et ce n’est que mon avis, qu’après trois ans de capitanat, l’idée d’Arnaud (Clément), déjà, c’était de rétablir une hiérarchie et de prendre des décisions qui auraient pu être fortes. Mais je pense aussi que des décisions auraient pu être prises avant, et qu’à partir du moment où le ver est dans le fruit, c’est très difficile de le faire après. Ça, moi, je n’ai jamais eu de problème avec ça. Je peux prendre des décisions fortes, pas pour faire le spectacle, mais quand elles s’imposent.

Concrètement, quelles seront les recettes pendant ce stage ? Des règles strictes sur les retards, des réveils matinaux, une grosse intensité physique à l’entraînement… La “bonne vieille ” méthode Noah, quoi ?
(Il esquisse un sourire.) Il y aura un peu de ça, ouais. Ouais, ouais ! (Il se redresse.) Il faut qu’on bosse, quoi ! Quand tu te réveilles à 7 heures du mat’ et que tu commences par un footing, ça, c’est du bon travail. La journée où tu te réveilles à 11 heures du matin, avec des séances qui commencent en début d’après-midi, ce n’est pas la même… On va vraiment bosser. Quand, de loin, les mecs vont nous voir courir, ils vont comprendre que c’est sérieux. On va se mettre en mode professionnels de tennis, en mode équipe de France ambitieuse. Être ambitieux, ça ne veut pas juste dire : “Je veux gagner.” On peut parler de plein de choses dans le sport mais la première, c’est qu’il faut bosser ! (Il élève la voix.) Il faut bosser dur ! Je n’ai jamais, jamais, jamais vu, dans mon équipe, ma carrière ou chez des joueurs que je côtoyais, des mecs qui bossaient dur et qui, à un moment, n’ont pas récolté les fruits de leur travail.

Les joueurs sont prévenus…
Là, je récupère des joueurs qui sont en début de saison et ont donc un acquis physique, mais on a du boulot ! On va travailler huit heures par jour. Quand on bouffe, on travaille aussi. Parce qu’on fait gaffe à ce qu’on bouffe. Les horaires de sommeil, c’est bosser. Les attitudes pendant les entraînements… Tout ça est très important. Parce que quand, vendredi, le match arrive, en fait, le match est déjà fini. La victoire passe par le fait d’être au top. Si on est au top, on gagne. On entend souvent une fausse analyse : lorsqu’on gagne, on est en confiance. Non, non, c’est quand tu bosses bien et que tu fais une bonne semaine d’entraînement que tu es en confiance. Je pense profondément, et c’est tout con, que quand tu es bien, ça se voit.

Yannick Noah parle de la génération actuelle comme celle de ses enfants. (Bernard Papon/L'Equipe
L’isolement vis-à-vis de la presse sera-t-il de nouveau de rigueur ?
C’est important de se mettre au vert. Se couper de la presse et limiter la communication au maximum, je ne fais pas ça parce que je n’ai pas envie de communiquer. C’est juste qu’à un moment, il faut se recentrer sur nos objectifs et sur notre travail. J’essaie d’amener ce qui a fonctionné par le passé tout en écoutant et en m’adaptant à ce que je ne connais pas. À partir du moment où ce qui a fonctionné n’a pas été mis en place depuis quelque temps, on va commencer par ça. Oui, bien sûr ! Travailler, quoi !

Cette génération ne risque-t-elle pas d’être réfractaire à vos méthodes ?
Constat simple : cette génération, c’est zéro titre en Grand Chelem, zéro Coupe Davis. Cette génération, pourtant, c’est beaucoup d’espoirs parce qu’elle est assez unique : on a quatre joueurs dans le top 20. Elle a déjà connu deux capitaines, je suis le troisième. Moi, je ne vais pas rester trois jours. Je vais rester quelques saisons. Si ça ne marche pas, elle connaîtra peut-être un capitaine après moi mais ça voudra dire quoi ? Que cette génération ne peut pas gagner la Coupe Davis. Si ces joueurs sont trop difficiles à gérer, c’est qu’ils ne méritent pas de gagner. Et tant pis pour nous ! Il y a des gens qui ne savent pas gagner. Moi, je vais essayer, pas pour prouver que je suis meilleur que Forget ou Clément, parce que de toute façon, je me sers de leur expérience. Ils font partie de mon aventure, de notre aventure.

Cette génération, avez-vous l’impression de la comprendre et de savoir sur quelles ficelles tirer ?
J’ai des idées, oui. Et dès le deuxième jour du stage, j’aurai déjà toutes les infos. Après la première réunion en groupe. Pour moi, de toute façon, ça doit se passer sur le terrain. Mais, je ne pourrai vraiment répondre à votre question que le jour du dernier match, au mois de décembre (la finale est programmée cette année du 25 au 27 novembre).

Depuis votre nomination, avez-vous beaucoup échangé avec eux ?
Très peu.

Pourquoi ?
Parce que je commence par une phase où j’observe. Cédric a pas mal échangé, Lolo beaucoup aussi. Moi, j’observe. J’ai échangé quand même : Gilles vient de m’appeler, Gaël veut me parler. Mais je préfère le faire les yeux dans les yeux.

Vous dites que vous allez aussi devoir vous adapter…
Oui, car ce n’est pas ce que je dis à l’autre qui compte, c’est ce que l’autre comprend. Ça, c’est vraiment essentiel. C’est pour cela que je n’ai pas l’impression d’avoir une méthode. Déjà, en 1996, quand je me suis retrouvé avec Cédric, qui avait un fonctionnement complètement différent de Guy (Forget) et d’Henri (Leconte), il a fallu que je m’adapte. Avec Arnaud Boetsch, pareil. Pour que ce que je dis les aide, il faut que je les comprenne. Et en 1996, on gagne avec une équipe bien moins forte que celle qu’on a aujourd’hui (Pioline, Boetsch, Forget, Raoux).

Vous avez aussi annoncé que vous alliez être encore moins souple qu’autrefois...
Je me projette un peu, mais il me semble que mon rôle va exiger d’être un peu plus ferme. Et je me sens très bien de tenir ce rôle. Lors de ma première saison de capitaine, les joueurs étaient mes potes. En 1996, c’étaient mes petits frères. Maintenant, ce sont mes enfants. Un peu, quoi. Ils en ont l’âge. (Il sourit.) À certains moments, je me sens jeune, mais je suis un vieux !»

(*) Yannick Noah fut capitaine de 1991 à 1992 (victoire à Lyon, en 1991, face aux États-Unis) et de 1995 à 1998 ( victoire à Malmö, en 1996, face à la Suède).
Décryptage

Noah sait mieux que personne qu'il n'est pas l'heure de taper du poing sur la table. (Nicolas Luttiau /L?Équipe
En fin stratège, et même s’il laisse transpirer son impatience de retrouver « ses » gars pour se mettre, «enfin», à «bosser», Noah sait mieux que personne qu’il n’est pas l’heure de taper du poing sur la table. Ni d'inquiéter ou de braquer les joueurs qui, pour la plupart, vont le découvrir à l’atelier. Pour autant, par petites touches bien vives, il redessine, à dessein, les contours de son poste et place l'équipe au centre de tout. En la qualifiant de «sacrée» – alors qu’il évoque le dérapage de Monfils – il la met au-dessus de tout et place ainsi les joueurs devant leurs responsabilités. Gare aux transgressions ! À partir du 24 février, date du début du stage en Guadeloupe, il affirme qu’il n’y aura plus de place pour les dérapages. Et pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris – y compris du côté des élus fédéraux qui l’ont fait venir –, c’est lui le patron. Lui seul. À condition que les joueurs, «qui n’ont rien gagné», acceptent de se plier à sa discipline (pan sur les ego !), il réaffirme qu’il est en place pour plusieurs saisons mais pense déjà à la victoire pour 2016. Au détour d’une question, presque de manière anodine, il donne les dates de la finale de Coupe Davis pour débriefer la saison !

Enfin, et dès qu’il en a l’occasion, Noah répète à l’envi que tout, absolument tout, se joue en amont des matches lors des stages de préparation. En ce sens, il n’a pas changé d’un iota par rapport à ses capitanats précédents. Et à ceux qui ont pu souligner par-ci par-là des contradictions dans son discours – notamment par rapport à la définition du cadre qu’il entend imposer aux joueurs – Yannick Noah affiche une cohérence sans faille. Pour arriver sur le court à son niveau maximal, le joueur doit avoir évacué tous ses doutes grâce au travail effectué lors de sa préparation. À lui maintenant d’en persuader ses troupes. Ph.M.
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Re: Articles & Interviews

Messagede FandeMonfils » Dim Fév 28, 2016 02:13

Très sympa cet article sur la petite soeur de Gaël :wink: http://www.guadeloupe.franceantilles.fr ... 363217.php


Engagée avec les Guadeloupéens sur la mini-Coupe Davis, face aux Métropolitains et aux Canadiens, à partir de ce dimanche au Gosier, Maélie Monfils confie ses rêves de joueuse pro, aux côtés de son papa, Rufin.
Dans la famille Monfils, Gaël ne sera finalement pas le seul à jouer la Coupe Davis. Du haut de ses 11 ans, Maélie, sa petite soeur, compte bien aussi soulever le précieux Saladier d'argent, sous les couleurs de la Guadeloupe. Face aux Métropolitains et aux Canadiens, également en lice sur cette « Karukera kids cup » , la pensionnaire du club de Petit-Bourg veut se faire remarquer, dès demain, sur les courts de la Ligue à Bas-du-Fort. « C'est super car ici, d'habitude, on rencontre toujours les mêmes adversaires. Ça va nous changer! »
« IL M'A DONNÉ L'ENVIE »
Une raquette entre les mains depuis l'âge de 3 ans, Maélie se souvient bien qui l'a initiée à la petite balle jaune. Un certain... « Au début, quand on vivait encore en Métropole, il me faisait jouer. C'est lui qui m'a donné envie de continuer, glisse la jeune championne. Maintenant, je veux tout faire pour devenir pro, comme mon frère. » Mais avant de réaliser ses rêves d'enfant, Maélie sait le long parcours qui lui reste à parcourir. Sur quels aspects doit-elle encore progresser ? « Sur tout! Pour espèrer, peut-être, dans un an, retourner en Métropole. »
En attendant, la joueuse au coup droit de feu suit encore les conseils de son coach de père. « Elle a beaucoup de qualités et beaucoup de défauts. Elle est très physique, bouge bien, mais elle s'endort un peu des fois! Y'a du boulot, mais c'est ça la jeunesse, rigole Rufin Monfils, venu vivre en Guadeloupe il y a sept ans. Je ne suis pas devin sur son avenir, mais je fais le travail pour que ça aille dans le bon sens en tout cas. Après, dans la vie... »
VISITE DE GAËL À SON ENTRAÎNEMENT
S'il ne veut pas encore mettre trop de pression sur les épaules de sa fille, Rufin se veut bien plus exigeant envers Gaël, pour son grand rendez-vous des 4, 5 et 6 mars (1er tour face au Canada). « Bien sûr qu'il jouera en simple, prophétise-t-il. J'attends qu'il gagne ses matches et ses copains doivent suivre. Je leur dis : « Ne venez pas en Guadeloupe pour déconner! » (rires) Malgré la pression, en tant qu'enfant du pays, je sais que Gaël va assurer. Il donnera tout pour la France. »
Étonnamment, sa première supportrice, aussi, en est convaincue. Lui aurait-elle même glissé un conseil de petite-soeur mercredi, lorsqu'il est venu la voir s'entraîner à Petit-Bourg ? « Ah non, pas besoin! Je sais qu'il va gagner, avec le soutien de tout le monde » , insiste Maélie, inconditionnelle de Serena Williams. Quant à son idole chez les hommes... On vous laisse deviner.


On l'avait vu très jeune dans un des épisodes des Mousquetaires et je me demandais ce qu'elle devenait. C'est bien qu'elle n'ait pas lâché!
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Re: Articles & Interviews

Messagede FandeMonfils » Jeu Mar 17, 2016 19:15

Gaël change de plan de jeu face à Milos : http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites ... ale/643983

Vainqueur tranquille (6-3, 6-4) de Federico Delbonis mercredi en huitième de finale d'Indian Wells, Gaël Monfils se prépare à affronter ce jeudi Milos Raonic, son bourreau à l'Open d'Australie.

Vite fait, bien fait. C’est le mot d’ordre de Gaël Monfils depuis trois matches. Solide sur sa ligne, fidèle à son plan de jeu et appliqué au service, le Français a encore gagné en deux sets (6-3, 6-4), toujours contre un gaucher mais cette fois argentin, Federico Delbonis. Face au tombeur d’Andy Murray, le 16e mondial a contrôlé tout le match malgré un débreak à 2-1 au deuxième set. «J’avais des bonnes frappes des deux côtés, je me déplaçais bien, j’arrivais à trouver le bon tempo. J’étais bien, j’ai fait un match solide, a analysé «LaMonf», très décontracté et bien dans son sujet. Je suis bien rentré dans le match. Comme il est gaucher, j’ai mis un peu plus de slice sur mon service pour passer plus de premières (71% avec tout de même un ace à 217 km/h pour conclure le premier set ). Je voulais m’appuyer sur un bon pourcentage de premières, je crois que je l’ai bien fait. Du fond, j’ai été agressif. Au deuxième set, il tapait un peu plus fort, il jouait un peu plus bombé, il m’a bien fait reculer mais je suis resté agressif.»

Juste après sa victoire en huitièmes, il avait déjà l’esprit tourné vers son prochain adversaire : Milos Raonic. Battu (6-3, 3-6, 6-3, 6-4) en quart de finale à l’Open d’Australie, il a prévu une autre tactique pour contrer le Canadien. À Melbourne, il s’était concentré sur le retour. À Indian Wells, il veut s’appuyer sur son service. «Je vais essayer de prendre le problème différemment : être solide sur mes jeux de service et on verra sur le sien. A Melbourne, je n’étais pas satisfait de mon pourcentage de premières (61%, 14 aces), ça m’avait mis un peu dedans. Milos retourne mieux. Je l’ai regardé contre Berdych (victoire 6-4, 7-6 (7)), il a vraiment cherché le décalage coup droit sur deuxième balle et à être vraiment agressif. Quand on veut trop kicker sur deuxième balle, il prend le long de ligne. Je trouve qu’il met beaucoup de pression sur les deuxièmes balles, ça va être important de trouver un bon tempo avec mon service et alterner entre des grosses premières et des grosses premières-deuxièmes en kick ou en slice. Ça va être le gros moteur du match.»

Il veut donc être solide sur sa mise en jeu pour mettre la pression sur le 14e mondial : «S’il se tend, tu grattes un ou deux points.» Gaël Monfils est l’affût.
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Re: Articles & Interviews

Messagede Aleadu29 » Mar Mar 29, 2016 00:49

Quelques propos de Novak sur Monfils.
http://www.le10sport.com/tennis/tennis- ... ils-229850
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Re: Articles & Interviews

Messagede FandeMonfils » Jeu Mar 31, 2016 19:08

Tillström parle enfin et c'est intéressant! : http://www.lequipe.fr/Tennis/Article/Ga ... ant/648100
Le Français doit sa qualification pour les quarts de finale (il y affronte aujourd'hui Kei Nishikori) à la constance et la qualité de sa concentration. La chasse au gaspi se poursuit.

Cette fois, on ne pourra pas reprocher à Gaël Monfils de ne pas mettre ses actes en conformité avec ses paroles. Lors de l’arrivée à ses côtés de Mikaël Tillström, en octobre dernier, le Français avait assuré vouloir rechercher cette régularité dans les résultats qui lui a si souvent fait défaut. Depuis le 1er janvier, si l’on excepte un premier tour à Montpellier («Un tournoi qu’il n’aurait pas dû jouer», selon Tillström), sa feuille de route confirme ses déclarations d’intention : quart de finale à Melbourne, finale à Rotterdam, succès en Coupe Davis, quart de finale à Indian Wells. Mardi soir, sur le central, de Crandon Park, il a déjà fait aussi bien en éliminant Grigor Dimitrov en trois sets (6-7, 6-3, 6-3). «La clé, c’est la qualité de sa concentration, explique le coach. Il ne connaît plus ces trous d’air qui lui faisaient perdre le fil d’un match et céder bêtement trois ou quatre jeux de suite.» Mardi soir, contre un Dimitrov qui tentait une nouvelle façon de le contrer, Monfils a aussi montré qu’il savait trouver tout seul les parades : «Grigor a plus cherché à me faire courir qu’à me mettre des points gagnants. J’ai dû changer ma tactique pour faire des changements de rythme, jouer plus bombé pour le déstabiliser.» La fin, heureuse, justifia ces moyens.

Tillström n’en est que plus comblé : «Désormais, Gaël joue chaque point à fond. Mon rôle n’est pas de lui apprendre à jouer. Plutôt de lui rappeler de quelle manière il est performant. En ce moment, on voit qu’il est heureux. J’aime beaucoup son «cycle» pendant un tournoi. Il se concentre, fait tout pour gagner en deux set, va aux soins, se relaxe, travaille des détails pendant le jour «off», se reconcentre, etc. Il switche très bien entre concentration et moments de détente.»

Lorsque ses planètes sont alignées, nul n’ignore que Monfils peut envoyer du lourd. Service et coup droit sont alors aux premières loges. «Sur son service, l’objectif est très simple: le gagner en courant le moins possible, dit Tillström. Ce qui signifie : ace ou service gagnant ou point gagné en deux ou trois frappes. Quant à son coup droit, il est si lourd que c’est impensable de ne pas davantage l’utiliser. Bien sûr qu’on travaille ça à l’entraînement. Ce que je vois me rassure : Gaël fait les bons choix de plus en plus souvent. On est sur la bonne voie. Et la terre battue n’a pas encore commencé…»
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Re: Articles & Interviews

Messagede FandeMonfils » Jeu Mar 31, 2016 19:10

Je trouve que l'on retrouve bien le plan de jeu au service de Gaël, ne pas trop courir. Je trouve ça juste dommage qu'il ne l'applique pas un peu plus sur les jeux de retour. Et d'ailleurs il ne cite pas le retour. Mais dans l'ensemble c'est très positif ce dont parle Tillström, le constat est bon et il faut y ajouter qu'il se blesse moins.
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